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vendredi 31 mai 2013

Derniers jours sur le caillou et bilan

Eh oui, demain, nous quittons déjà la Nouvelle Calédonie. Un mois, ça passe trop vite :-( Il est temps de faire un bilan de la Grande Terre.

Tout d'abord, un énorme merci à Solenn (après un mois passé ici, je sais enfin orthographier son prénom correctement :-), Régis et leur petit bout Raphaël pour leur accueil, leur gentillesse, les bons petits plats concoctés, leur patience (pas toujours facile d'accueillir des baroudeurs d'Asie avec tous leurs habits puants et leur barda !), les choses qu'ils nous ont faites découvrir et leurs sourires (c'est Raphaël qui détient la palme).

Nous ne ferons qu'un bilan de la Grande Terre et non des îles avoisinantes (Île des Pins, Ouvéa, Lifou et Maré), puisque nous n'aurons pas eu l'occasion de les visiter (problèmes de budget, de grèves des bateaux et avions, de météo pas toujours bonne).
  • Les paysages : la Grande Terre nous aura véritablement marqués par la diversité de ces paysages. Des grandes plaines avec de nombreux Niaoulis à l'ouest, à une végétation plus tropicale à l'est, en passant par des terres très rouges et un maquis minier au sud, des montagnes de toutes les couleurs (jaune, rouge, ocre, vert clair, vert foncé, noir...) un peu partout, et surtout la mer omniprésente avec ses bleu turquoise, bleu lagon, vert, gris... Parfois, on se croyait en Suisse, parfois sur la lune, parfois en pleine région tropicale et parfois dans un rêve ! Parmi tous les pays visités dans le cadre de notre périple, la Nouvelle Calédonie offre vraiment une palette de paysages tous plus beaux les uns que les autres.
 
  • Les fonds marins : difficile pour nous de juger car nous n'avons pas eu l'occasion de plonger (le seul jour où l'on voulait plonger, il y avait des vents de 40 nœuds !). Il faut aller sur la grande barrière de corail pour voir de beaux coraux ou dans les passes pour voir des raies manta, des requins (marteau, pointe blanche, pointe noire, gris) et des tortues. Il faut rajouter à cela que nous sommes actuellement en saison fraîche, donc l'eau est du même acabit. Ça donnait moins envie de snorkeler ou plonger, comparé à une eau à 30° en Asie :-) Côté snorkeling, il y a encore de beaux coraux bien colorés du côté de Hienghène. La diversité des poissons est plus importante sur les îlots. Bref, il faudra revenir avec une autre bourse (deux plongées coûtent minimum 67€, des sorties snorkeling coûtent au minimum 40€ la demi-journée, un bateau taxi AR pour rejoindre un îlot au large de Nouméa peut valoir de 25€ à 40€...) et en saison chaude.
 
  • Les plages : on ne s'attendait pas à voir si peu de vraiment belles plages sur la Grande Terre (sable fin et blanc, cocotiers, comme la carte postale quoi !). Pour les plages de rêve, il faut aller sur l'île des Pins, Ouvéa... Par contre, les plages du côté est sont plus sympa qu'à l'ouest, notamment à Hienghène. Donc là encore, il nous faudra revenir pour découvrir les îles.
 
  • La nourriture : on n'a pas gouté à de véritables recettes du coin. Il faut pour cela loger en tribu et prendre ses repas en table d'hôte, ce qui était hors budget pour nous. Mais Régis nous a initié à la pêche et surtout à la dégustation de palourdes, un régal, et il nous aura fait découvrir les crabes de palétuviers, tout simplement un délice, à condition de les manger entre nous et à poil (tee-shirt repeint en 2 mn et morceaux de carapaces retrouvés dans mes cheveux deux heures après :-)  On a aussi testé pour vous tous les pâtés en boîte ou bocal, les pâtes les moins chères, les boîtes de petits pois-carottes, les sauces napolitaine ou bolognaise, les grillés suédois rances, les gâteaux secs humides rances aussi, les maquereaux et thons en boîte, et le pain au froment sans sel sans goût :-( Enfin, on a goûté au thon blanc frais, au vivaneau frais et à la perche fraîche : miam ! Côté fruits, on redécouvre les pommes (si, si), sinon on se régale de pamplemousse géant, de fruits de la passion (quand on les trouve parterre sur la route), de corossols, de pomme-cannelle... On oublie tomates (10€ le kilo), salade verte, haricots verts, poivrons et on remplace par maïs en boîte, macédoine en boîte, concombre (une variété : le télégraphe) et igname. Le veau et le boeuf sont de bonne qualité et moins chers au kilo qu'en France (15€ le kilo de la côte de boeuf). Bref, côté nourriture, quand on a les moyens, on peut se faire plaisir. Quand on a les moyens asiatiques, on mange de la merde et on grossit :-(
 
  • Les gens : les Kanaks sont adorables, serviables et ont le coeur sur la main. On n'a pas trop eu l'occasion de fréquenter des Wallisiens, à part les ouvriers du camping chez Hélène, apparemment bons vivants et parlant fort. Les caldoches, blancs du caillou, sont sympas aussi, toujours prêts à rendre service. Enfin, on voit quand-même un contraste fort entre les blancs riches au gros 4X4, au gros bateau et à la grosse villa avec les autres, Kanaks, Wallisiens, qui galèrent à cause du coût de la vie ici. En tribu, chacun a son potager, et s'entraide, donc c'est un peu plus facile, mais à Nouméa, c'est assez difficile. Bref, on est agréablement surpris par les gens ici, souriants, gentils, serviables... Un coup de coeur pour Maria, du camping de Hienghène, et Hélène du camping de Bourail.
 
  • Le transport : pour Nouméa, on peut circuler en bus à condition d'être patient et d'avoir une carte. Hier, quand on rentrait en bus après avoir rendu la clio, la madame qui conduisait a stoppé son bus à un moment donné, puis est sortie avec son PQ en disant "je vais aux twalett, je reviens !", trop fort :-) :-) :-)  Pour visiter la Grande Terre, oubliez les bus, y'en a pas ou presque pas. Il faut donc louer une voiture (25€ par jour) ou tenter le stop, pas garanti.

Pour conclure, on a vraiment apprécié la Nouvelle Calédonie, sa culture, ses gens et ses paysages. On regrette juste de ne pas avoir pu visiter les îles voisines et surtout de ne pas avoir eu le budget en conséquence. Il faudra donc revenir !

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